|
1/ Les journaux
20 Minutes
8 éditions en France (parmi 20 en Europe)
10 rubriques dans chaque édition quotidienne parmi les 20 possibilités suivantes:
locale, interview, France, sciences, monde, disques, économie, emploi, sport, cinéma, people médias, culture, pratique, high-tech, auto moto
net guide, week-end, télévision, revue de presse
Environ 70 journalistes, et des équipes dédiées aux régions.
Plus une trentaine de pigistes.
Personnel (total en juin 2005) : 110 collaborateurs permanents.
La fabrication
Format ½ berlinois, dos collé, séché.
Totalement en couleur
805 000 exemplaires par jour du lundi au vendredi (sauf jours fériés)
La publicité
La publicité est utilisée par 20 Minutes, et les journaux gratuits en général, pour financer la majorité de leurs dépenses (coûts de production, salaire, etc…)
La diffusion
Quotidiennement lu par 2 261 000 individus de plus de 15 ans, 2e audience quotidienne derrière l’Equipe.
Plus de 500 sites de distributions, dans 8 villes de France (dont 15 à Strasbourg).
Modes de diffusion : colportage, présentoirs, partenariats avec la SNCF, Virgin…
Agences et bureaux
1 bureau à Strasbourg, dans la Tour Europe - 20, place des Halles.
Dernières Nouvelles d'Alsace
27 éditions dont 8 bilingues
4 cahiers : _ l’actualité internationale et nationale
_ les informations régionales
_ les pages sportives
_les nouvelles locales
Plus de 200 journalistes
Près de 20 correspondants à l’étranger
2000 correspondants locaux et pigistes
La fabrication
Format berlinois : 307,5 mm x 470 mm
52 pages quotidiennes en moyenne
70 millions d’exemplaires produits par an
210 000 exemplaires par jour en semaine, 140 000 le lundi
La publicité
280 000 annonces chaque année, soit plus de 10 000 pages
Le chiffre d’affaire « publicité » équivaut à la moitié du chiffre d’affaire total du journal, soit 50 millions d’euros
La diffusion
87 d’abonnés et 13 % d’acheteurs au numéro dans 1 000 points de vente en Alsace
Agences et bureaux
11 agences et 2 bureaux dans le Bas-Rhin
7 agences dans le Haut-Rhin
1 agence en Moselle et un bureau à Paris
C/ Tour d’horizon de la presse écrite
Le monde de la presse française a vu apparaître début 2002 un tout nouveau genre de diffusion de l’information. Après avoir fait leurs galops d’essais dans des pays comme la Norvège, les journaux gratuits font leur apparition dans l’hexagone. Qu’en est-il donc aujourd’hui ?
« 20 Minutes est un titre de presse comme les autres », clame désormais Pierre-Jean Bozo, président et directeur de la publication du gratuit. Mais l’adaptation n’a pas été aisée, les rédactions des gratuits devant se battre pour décrocher des interviews. Ce n’est que petit à petit que ce nouveau type de presse s’est fondu dans le paysage de l’information écrite française, pour être de plus en plus sollicité, notamment par les annonceurs publicitaires. Autre preuve de l’importance grandissante des gratuits, c’est la part de TF1 dans le capital de Metro France à hauteur de 34,3%. De plus, les Dernières Nouvelles d’Alsace auraient fait preuve d’un certain soutien en direction de 20 Minutes, même si personne n’a voulu confirmer cette rumeur. Autant dire que les médias dits « historiques », faute de meilleur terme, se sentent des plus concernés quant à l’évolution des gratuits. Toutefois, ces mêmes gratuits doivent faire face à de vives critiques : un journal totalement financé par la publicité est-il un vrai journal, ses lecteurs peuvent-ils lui faire confiance, et est-ce que la gratuité exclue-t-elle forcément la qualité ? C’est ce que l’on peut se demander en ouvrant un gratuit. Tout d’abord, la surabondance de publicités semble dénaturer quelque peu le contenu des articles, qui, eux-mêmes, sont synthétisés à l’extrême. Ne risque-t-on pas de passer à côté d’une nuance essentielle de l’information à force de vouloir rendre cette dernière la plus concise possible ? Surtout que les gratuits, comme l’affirment haut et fort leurs responsables, s’adressent à des non-lecteurs, qui ne chercheront donc pas à approfondir l’information en question dans un autre quotidien.
Et qu’en est-il donc de la concurrence engendrée par l’apparition des gratuits ? Comme cela a été dit plus haut, ces journaux ne s’adressent pas à un lectorat de quotidiens payants tels que Le Figaro, Libération ou encore les Dernières Nouvelles d’Alsace. En fait, leurs vrais concurrents, comme l’atteste Hervé Pointillart, fondateur de Femme en ville et Homme en ville, sont la télévision et Internet. Mais les payants ont récemment vivement réagi en procédant à des « relooking » massifs de leurs éditions. On pense notamment au Figaro, qui a changé jusqu’à la formule du journal avec désormais trois cahiers, ou encore Le Monde. De surcroît, Libération et l’Humanité annoncent la prochaine évolution de leurs éditions.
En définitive, si l’apparition de quotidiens gratuits constitue une petite révolution en elle même, elle touche également le reste de la presse et des médias en général.
|
|