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Conclusion
Pour répondre à notre problématique, nous avons confronté deux quotidiens des deux bords différents de la presse écrite : 20 Minutes pour les gratuits, et les DNA pour représenter la presse payante, en se demandant en permanence s’ils étaient bel et bien voués à s’opposer, ou au contraire, s’ils pouvaient cohabiter sans se gêner, et ce à long terme.
Si l’étude de leur approche respective de la publicité a révélé plusieurs différences, leurs visions du sponsoring trahissent en revanche une volonté commune de vouloir exprimer leur présence en parrainant des événements sportifs ou culturels. Aussi, le sondage révèle que l’échantillon étudié lit la presse gratuite en grande partie pour s’occuper, la plupart du temps dans les transports en commun, alors qu’il ne parvient pas à se prononcer s’il y a affrontement ou non entre gratuits et payants.
Mais si les payants ont massivement tendu à se remettre au goût du jour, c’est bien parce que les gratuits ont montré l’information avec plus de couleurs et d’images, ce qui visiblement a plu, au vu du nombre de lecteurs de Metro et 20 Minutes. Car il faut admettre que ce n’est pas tant parce qu’ils sont gratuits que ces journaux sont populaires, mais parce qu’ils correspondent à une nouvelle envie d’information : elle doit être claire, rapide, précise. Les payants ont donc voulu répondre à cette envie sans toutefois déroger à une certaine tradition. En clair, ce n’est pas pour concurrencer les gratuits qu’ils ont changé leurs formules, mais pour répondre à l’évolution du besoin de l’info.
Les gratuits et les payants ne semblent donc pas s’affronter, mais au contraire paraissent être complémentaires, s’adressant simplement à des lectorats différents.
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